dimanche 28 avril 2019

L'important d'être Constance...

Maintenant que j'ai replanté le décor (voir articles précédents) sur les raisons qui m'ont donné envie de réécrire, il serait peut être temps de revenir à la substantifique moelle de ce blog, à savoir les femmes...

Je vais donc vous parler de Christine Bout...plouf plouf....De Nadine Mor....euh non plus...de Marléne Schia....ah non surtout, surtout pas elle !!!

J'ai décidé que ce blog ne serait désormais  plus qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté, avec quand même des gros mots dedans, et puis des bites et des poils aussi. Vous comprendrez donc aisément que ces trois connes, et d'autres, n'y auront pas leur place.(Oui, l'égalité des sexes c'est aussi pouvoir traiter de connes les femmes qui le sont sans être taxé de misogynie, bien que je sache pertinemment qu'on est tous le con de quelqu'un, mais j'y reviendrai sûrement et je ferme la parenthèse en attendant, hop)


Non, je vais  plutôt vous parler d'une femme épatante, une drôle de dame, au sens humoristique du terme mais pas que, encore que les trois susnommées me font bien rire aussi, mais plutôt comme les gilets, jaune...

Bon, je ne vais pas faire mon malin. En tant qu'inconditionnel de France Inter (première radio de France devant RTL et NRJ, quel pied !) en général, et de Par Jupiter en particulier quand je peux l'écouter,  Constance, puisqu'il s'agit d'elle, n'est entrée sur mes radars qu'au mois d'août de l'année dernière, mais un peu pour de mauvaises raisons...




En me baladant un jour sur twitter, j'avais remarqué qu'elle faisait le buzz comme on dit. La belle avait en effet eu l'outrecuidance de montrer ses seins à la radio (oui, c'est filmé!) pour conclure sa brillante chronique...sur les seins. Et évidemment cela avait partagé twitter entre les rabougris du bulbe criant à la provocation gratuite et la traînant dans la boue et les...gens normaux, dont, parfois, il peut m'arriver de faire partie dans un moment d'égarement.


Dire que cette chronique lui aura fait de la "publicité" est un fait, et j'en suis la preuve vivante, car je ne la connaissais pas avant.


Prétendre que son talent se limite à faire un 90E et d'en avoir usé et abusé pour se faire connaître est une immonde saloperie, que certains peigne-culs continuent de lui servir régulièrement jusqu'à la faire pleurer, tas de charognards de merde (je vous l'avais bien dit qu'il y aurait encore des gros mots).

En creusant, enfin en l'écoutant surtout, j'ai découvert quelqu'un de très drôle bien sur, mais aussi d'engagée et de sensible, à la cause animale notamment. Un délicieux petit vent de féminité, de douceur (ah, sa voix langoureuse)...et de politiquement incorrect dans une émission déjà culte, et qui pourtant en regorge déjà tellement, de politiquement incorrect. (Guillaume Meurice, épouse moi !... nan je déconne mais Constance je veux bien par contre).


Bref, qu'autant de douceur puisse débiter autant d'horreurs, je n'avais plus vu ça depuis Giedré et cela m'a naturellement mis en joie, moi qui aime tant les femmes, les contrastes et les oxymores.


Ne voulant pas m'arrêter en si bon chemin, et parce qu'il faut toujours encourager l'intelligence et la gaudriole, et aussi parce que c'est important de faire gagner sa vie à un artiste quand il nous plait pour qu'il continue d'exister en tant qu'artiste (oui, le dinosaure qui achète encore ses CD ou ses vinyls plutôt que télécharger illégalement, c'est moi !), j'ai donc décidé d'aller la voir sur scène, au théâtre des deux ânes pour être précis, et ça tombe bien car j'étais avec mon fils, hu hu...


Et là quel feu d'artifice, quelle énergie, quelle cruauté aussi parfois....Depuis combien de temps je n'avais pas autant ri, à ne plus savoir m'arrêter ? A un moment j'ai même cru que j'allais finir par illustrer l'expression "mourir de rire"...


Bon, vous dites si j'en fais trop...Mais à peine, franchement...qu'est ce que ça fait du bien des soirées comme ça bordel !


Sans déflorer son spectacle que je vous conseille vivement vous l'aurez compris, Constance y campe une série de femmes toutes plus frappées d'alignement les unes que les autres, de l'infirmière scolaire qu'on croirait sortie d'une émission de téléréalité à l'écrivaine mondaine insupportable, en passant par la mère de famille indigne et la bonne sœur, avec des effets spéciaux de dingue en plus (!!), mais chut...


Parfaitement interprété, très bien écrit, le fond et la forme, et, bon...ok je vais faire mon relou, un petit coté sexy que je ne peux évidemment pas renier....

Bon d'accord ellenarretepasdemontrersaculottemaiscestpasçaquimaleplusplujevousjure !


Heum....pardonnez moi..


Jouissif, transgressif, subversif, régressif, décapant comme du Cif, bref, un super moment trop court hélas, encore que le confort des théâtres parisiens fait que parfois on est quand même content quand ça s'arrête, surtout quand on fait 1m88.


C'est tous les mardis soir au théâtre des deux ânes jusqu'au 18 juin, réservez vite !



Et tous les je sais plus quel jour dans Par Jupiter à 17h sur France Inter, mais réécoutez en podcast ou sur youtube sinon, comme je fais.

Voilà !

( Sinon je suis.assez content de mon titre contrepèterie inspiré d'Oscar Wilde, l'homme qui n'aimait pas les femmes...il avait dû tomber sur Christine Boutin...)



6 commentaires:

MichelJulien a dit…

Flute , je suis nul en contrepèterie !!!!!!!!!!

LaChatte a dit…

il y a un paquet de grossesniqueuses heu de chroniqueuses talentueuses en ce moment, sur les ondes, entre la Ferroni et la Poux, mais j'ai une grosse faiblesse pour Constance, c'est vrai, je l'aime (Constance, si tu me lis, tu demandes mon 06 à Jeff)

vanessa a dit…

par jupiter qu'il est bon de vous lire de nouveau et quotidiennement qui plus est.

Jeff a dit…

@ MichelJulien : l'importance d'être constant est une pièce d'Oscar Wilde...d'où mon titre, légère contrepèterie...

@la chatte: hey,je l'ai vue le premier!! Donc moi c'est 06.10.etc..

@vanessa: de nouveau? Ravi de vous (re)faire plaisir alors, mais quotidiennement je ne promets rien quand même!

Unknown a dit…

Voui c'est vrai que ça fait plaisir de te relire mon Pierrot ❤
Constance, je l'ai découverte à l'époque d'on ne demande qu'à en rire où Jérémy Ferrari bossait avec elle.
J'aimais déjà beaucoup !

Jeff a dit…

Bonjour belle inconnue ;-)