samedi 30 juillet 2011

Soirée diapos (1)...

Ah, les soirées diapos d'antan, où tonton Robert et tata Gisèle nous montraient les photos de leurs dernières vacances à Corfou, dont on se fichait éperdument...

Ne me dites pas (je parle aux plus de 45 ans!) que vous n'avez jamais connu ça, la morne soirée diapo des vacances de Robert et Gisèle ?!

La description, en vingt minutes chrono, de l'échoppe du marchand de couleur sur le marché de Corfou-les-bains...

L'explication détaillée de l'architecture de la petite chapelle sans âme où De Gaulle s'est arrêté en revenant de Londres (via Corfou, mais parfaitement!)...

La grimace du G.O du camping, "qu'il est con çui la!" où Tonton Robert a dansé la Macarena avec Miss France 1965, qui est "trés gentille et encore bien conservée"...

Ben moi ça m'a toujours gonflé ce genre de soirée, et j'en ai fais quelques unes, et sans même parler du coté "regarde un peu ou j'ai claqué mon fric pendant que tu restais chez toi, smicard!"...un vrai truc de sadique, bien planqué sous trois couches de mièvrerie et d'auto-suffisance...

Et puis dire "Oooh" et "Aaaah" toutes les trois minutes, si c'est pour avoir un orgasme au bout encore je veux bien, mais sinon...Nan, là c'est juste pour pas se fâcher avec tonton Robert, bon d'accord il vote Le pen, mais il a le coeur sur la main, tonton Robert...

Bon...

Je suis pas sur que les vacances m'aient fait du bien finalement, je râle toujours autant qu'avant de partir...

Plouf plouf...

Il faut bien vivre avec son temps, disait le fétichiste en regrettant les années 50, et troquons donc la bonne vieille visionneuse à diapo contre l'ordinateur à photo numérique, le drap blanc punaisé au mur contre un bel écran 23 pouces, et les vacances à Corfou de tonton Robert dont on se fiche éperdument contre les miennes dans le Tarn et Garonne dont on se fiche plus encore mais c'est mon blog alors si vous préférez Corfou, allez donc sur celui de tonton Robert...

Sans blague...

Tour ça pour dire, voici le début d'une petite série vous relatant mes vacances, parce que  quand même je n'ai pas fais que me faire mal, et le tout sous la lorgnette fétichiste évidemment, sinon ça n'aurait aucun intérêt, déjà que...

Aujourd'hui, puisqu'on parle nostalgie, la photo d'une petite boutique, non pas au coin de la rue, sinon je l'aurais racheté derechef, mais dont l'enseigne m'a mis en joie autant qu'elle m'a peiné...


Oooooh !!...

Aaaaah !!...

J'aurais donné cher pour entrer dans cette boutique, cette machine à remonter le temps, avec son grand comptoir en bois et en verre, et puis ses montagnes de boite en carton contenant corset, guêpière, combinaison, bas de toute sorte et soieries affolantes, entassées sur des étagères montant jusqu'au plafond, avec des publicités, que dis-je, des réclames des années 50, un peu partout sur les murs, et puis la vendeuse joliment chignonnée servant les clientes à chapeau et bas couture fumés...

Mais non...rien de tout ça, juste des touristes hollandaises en short et en tong passant négligemment devant cette enseigne miraculeusement épargnée par le chaos du capitalisme et de la spéculation foncière, et tellement, tellement évocatrice...

Je suis sur que derrière le rideau de fer, la vitrine devait ressembler à ça:


Oui, ben je m'excuse, je suis peut être pas fait comme les autres (j'espère!), mais moi ça me fait bander ça, et bien plus que la vitrine de chez Etam avec des leggings dedans...

Et j'épouse sur le champ la femme prête à porter tout ça pour moi, tous les jours ou presque, et à y prendre du plaisir, surtout...

Bref, on ne dira jamais assez le mal qu'a fait la grande distribution sur le petit commerce, y compris dans le domaine de la lingerie...

Et y compris à Montauban...

mercredi 27 juillet 2011

Le corps sait...

Bon alors ces vacances ?!

Ben rien, je me suis juste ruiné le dos, connement...

Lumbago, ou sciatique, je ne sais pas trop, mais un truc qui fait bien mal en tout cas..

Alors bon, ça a un peu gâché mes vacances, mais ça vaut toujours mieux que du mauvais temps hein...


Bon...

Bon ok, il a fait moche aussi, mais comme de toute façon je ne pouvais plus bouger, avouez que la vie est bien faite, huhu...

Vous me direz, le masochiste qui sommeille somnole en moi aurait pu, aurait du se réjouir d'une telle douleur, particulièrement opportune au milieu de cette (longue) période de disette...Oui mais non mais si un peu quand même...

D'abord, qu'on se le dise, les lombaires ne sont pas une zone érogène chez le Jeff, et j'ai donc finalement eu fort peu d'orgasme, non non, les râles que je poussais fréquemment n'étaient pas de plaisir...La douleur consentie, et infligée par une femme, c'est tout de même autre chose...

Et si en plus elle porte des bas couture, alors là....

Bref, j'en ai donc un peu bavé des ronds de chapeau pendant quelques jours...

Oui je sais, gardez vos commentaires les filles : "c'est bien connu, tous les hommes sont douillets (mais pas tous David, Dieu merci !), et gnagnagna"... 

Mais quand même...

Bon ceci dit, le toubib, dans sa grande bonté, certes doublée d'une efficacité toute relative, a eu le bon goût de me prescrire une ceinture lombaire...

D'où l'image de l'article précédent, huhu, tout ça pour ça !

Oh rien de victorien dans l'objet, même pas un lacet, juste deux horribles bandes velcro et 4 malheureuses baleines...

Mais au moins celui là est-il remboursé par la sécu, et puis surtout j'ai senti comme le doux frisson d'une légère contrainte, et mon esprit torturé s'est mis à vagabonder, oui ben on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a...

Du coup, histoire de me soulager un peu (enfin au sens propre du terme, je vous en prie) et d'essayer de palier à l'inanité patente des anti-inflammatoires, je me suis offert une séance de réflexologie, prodiguée par une spécialiste de la chose qui sévissait dans le centre ou j'étais en vacances...

La réflexologie pour les nuls, photo non contractuelle...

"Oh la la, ce que vous êtes noué et stressé!" m'a lancé l'impudente masseuse tout en me parcourant l'échine (non, ce n'est pas une contrepèterie) de ses mains expertes, alors que j'étais allongé en slip sur la table, d'où l'expression : la main de masseur dans la culotte d'un zouave...

Plouf plouf...

Noué et stressé...Comme si j'avais attendu après elle pour le savoir...

Mais bon, au delà du constat, c'est surtout son "diagnostic" sur les causes de tout ça qui m'a interpellé quelque part au niveau du nerf sciatique mais pas que...

Moi qui croyais que mes douleurs lombaires, somme toute assez récurrentes, étaient dues à mon surpoids chronique, doublé (ou cause) de mon manque d'exercice, la dame (oui, bon, c'était une dame, très gentille mais en jean, alors faites pas suer!) développa une théorie somme toute assez troublante, troublante pour un type comme moi, qui se pose autant de questions...

D'après elle donc, le lumbago, ou la sciatique, ce n'est rien d'autre qu'une réaction du corps à un grand stress, ou à une forte contrariété, ou même à un dysfonctionnement plus général du cerveau de la bête...si j'ai fais ce lumbago, là, maintenant, ce n'est pas parce que j'ai fait un faux mouvement ou que je suis trop gros enveloppé, c'est parce que grosso modo, ma tête a voulu dire à mon corps, et de manière brutale : "STOP"...une sorte de signal d'alarme à un mal être plus profond tant il est vrai que c'est l'esprit qui commande le corps...

Qu'elle dit...

...la dame...

Mouais...moi contrarié ? Moi stressé ? Moi dysfonctionnant du ciboulot ? Ouah l'autre, qu'est ce qu'elle va chercher !!

Et de me conseiller des pratiques douces genre "yoga", "tai chi" ou "chi kong" pour tout soigner, l'esprit et donc le corps, et pour enfin, dixit, réussir à "lâcher prise"...

"Lâcher prise"...la formule convenue et un peu "tarte à la crème", chère aux adeptes du BDSM...une sorte de Saint Graal pour tout(e) soumis(e) qui se cherche un tant soit peu...

Du coup, ça a fait un peu tilt dans mon esprit...que quelqu'un d'aussi extérieur et d'aussi neutre puisse me dire que j'avais grand grand besoin de lâcher prise, j'avoue que ça m'a plutôt troublé...Bon alors après évidemment, gros coup de bol, pur charlatanisme ou vraie appréhension de ma personnalité par la simple palpation de ma colonne vertébrale, j'avoue que je n'en sais fichtre rien, mais c'est peu dire que la dame a su faire mouche, en trente secondes chrono...

Alors bon... lâcher prise par le BDSM, par le yoga ou par la construction de cathédrales en allumettes, j'en sais rien, j'm'en fiche pas mal, mais il va quand même bien falloir que je me décide un jour à trouver un moyen d'y arriver, en effet...

Parce que là, je commence vraiment à en avoir plein le dos !!

Bon...

Sinon j'ai passé une heure très agréable à me faire poupougner dans tous les recoins à grand coups d'huiles essentielles...

Pis j'ai toujours mon "corset" !

J'ai donc passé d'excellentes vacances, globalement, mais j'ai toujours mal au dos, je ne sais pas pourquoi...

Mais puisque le corps sait...

lundi 25 juillet 2011

Coming soon...

Oui ben hein, je sais...vue la fréquentation de mon blog pendant mon absence, vous êtes au moins, pfffff, 3 ou 4, facile, à attendre patiemment mon retour...

Ben ce sera pas pour aujourd'hui...

Ni demain...

Mercredi, peut être...

Pourtant  j'ai plein de choses à vous raconter, dont l'essentiel des 99% de la majorité principale est absolument sans aucun intérêt, enfin comme d'hab' quoi...

En attendant, une photo, quand même, et comme le symbole un tantinet tiré par les cheveux de mes vacances, enfin je vous expliquerais, avec la dose d'obsession qui me caractérise et que j'ai ramené de mes vacances...

Je l'aurais bien abandonné sur une aire d'autoroute, avec tout le reste, mais on s'attache, que voulez vous...

Tchusss...

So cute...(ça vous intrigue hein?!)

mercredi 20 juillet 2011

Le parfum des regrets...

En chanson, forcément...

Et à fortiori quand les paroles sont aussi proches que possible de ce que je voulais te dire, de ce que je pense de tout ça...Et puis quand on a aucun talent, celui des autres est bien pratique...

Je pense à toi...


Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire,
Tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder j'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire,
Tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire,
Tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets...

L'encre de tes yeux, Francis Cabrel

samedi 2 juillet 2011

Fin de cycle...

...On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là...

Noir Désir, "à l'envers à l'endroit"

Un départ en vacances, quelque part, c'est un peu une fin de cycle...

Professionnellement, on fait en sorte de boucler les dossiers importants pour pouvoir partir l'esprit serein...bon cette année c'est un peu raté, mais bon...

Et puis dans sa vie privée, on se dit que tous les petits travers qui empoisonnent le quotidien seront enfin oubliés...qu'à son retour, comme à toutes les rentrées, on prendra de bonnes résolutions...qu'on oubliera aussitôt au bout de trois jours...

Mais bon...fin de cycle donc, je pars, 3 semaines...

Pour une fois, faute de temps mais pas que, je ne vous ai rien préparé, pas de petit jeu pour savoir ou je suis parti, pas de paire de bas couture à gagner, bof, de toute façon il y a un coté masochiste tendance lourde à vouloir absolument offrir une paire de bas couture, et à ne pas pouvoir en profiter ensuite...visuellement je veux dire, hein, faut rester humble...

Alors non, plus envie...envie d'être sevré de tout ça, envie d'oublier, tout...

Fatigué...

Ben ça tombe bien, c'est les vacances !

Donc 3 semaines sans article...ou presque...

Et retour le 25 juillet...ou le 26...ou pas...

Portez vous bien...faites du sport, par exemple...


Notre document : "on dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle"