Des yeux noirs perçants, et une petite fossette au menton, délicieux...
Cette fille n'est pas canon, pas même simplement jolie non, mais elle a un charme fou...
Mais le charme fou chez une femme, en tout cas dans la définition "jeffienne" du terme, ça passe aussi par les jambes...
Et là je dois dire que son charme n'était pas seulement fou, il était carrément dément...
Une robe fuseau noire courte, très courte, avec deux petites poches noires bordées de vinyl devant, très sixties...
Des jambes fuselées de nylon noir, mais des collants hélas, je le sais parce qu'elle s'est penchée plusieurs fois et nulle lisière de bas à l'horizon...mais la robe est si courte et son métier si exposé...
Et puis des bottes, des vrais bottes je veux dire, pas des bottines, pas des cuissardes, des bottes noires en cuir, au talon raisonnable, certes, mais pour faire ce qu'elle faisait c'était déjà énorme...
Alors je n'ai pas beaucoup regardé mon assiette dans ce restaurant, cette jolie serveuse ayant eu tendance à monopoliser mon regard...
Considérablement...
Faut dire aussi, comment rester stoique et concentré devant un tel spectacle, qui va et vient, là, sous mes yeux, moi l'amoureux transi des femmes, et des jambes de femmes...
Et puis au moment de la commande, il a bien fallu lui parler...
- euh...je crois que je vais prendre vos cuisses...enfin de grenouille j'veux dire...glups...
Bon...
Parce que je suis partageur, c'est là
Si vous êtes ou passez par Paris, c'est donc un endroit que vous pouvez éventuellement fréquenter, et pas que les garçons, parce qu'en plus de la serveuse le cadre est très beau, un café 1910 dans son décor d'origine ça devient plutôt rare...
Et puis les cuisses étaient vraiment pas mal...
(Photo complétement non contractuelle)
10 commentaires:
Merci Jeff, je dois aller prochainement sur Paris et je vois bien où c'est ...J'irai !
Pas trop loin il y a tant à voir ..
J'espere que tu vas bien
Rarement à Paris, jamais dans le 12ème, tant pis pour moi, je ne verrai pas de cuisses.
Mais par contre, ça fait du bien de vous voir rêveur !
Oui ne serait ce que pour le cadre, c'est un joli voyage a remonter le temps...tu me diras si ça t'a plu? le resto je veux dire! ;-)
Rêveur un jour, rêveur toujours...mais c'est vous qui nous faites rêver aussi, faut dire!
Ah, je sens que je vais aller faire un tour la semaine prochaine, et j'en parlerai sûrement sur mon blog, mais côté... cuisine. A chacun ses fantasmes :-)
Ah donc vous ce sont plus les cuisiniers qui vous font fantasmer, c'est ça?! Cela dit les serveurs n'etaient pas mal non plus, a tout hasard...;-)
Les cuisiniers ne m'ont jamais fait fantasmée, à la rigueur les commis quand ils sont alertes... Une toque ou un col bleu-blanc-rouge, cela vous gâche un plan comme pas deux... Non, j'irai pour la dame en espérant qu'elle porte la même chose et j'irai aussi pour goûter, car je fais confiance à votre palais tout comme à votre coup d'oeil.
Vous irez pour la dame? Vous êtes donc sensible au charme féminin également?
Personnelement j'ai trouvé la cuisine un peu grasse, mais je ne l'ai pas écrit dans mon article de peur de l'alourdir, lui aussi...vous me direz ce que vous en avez pensé, ou plutôt j'irais le lire chez vous...bon appétit!
C'est Emmanuelle qui passe et qui lit "MÉTAPHORES ANIMALIÈRES"...
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D'emblée, ça m'a mis l'eau à la bouche: j'apprécie les métaphores et quand, de surcroît, elles sont animalières, je deviens carnassière!
Attendant mieux, je dédaigne le premier amuse-gueule, "une queue de cheval", pensez donc! Arrivent alors les yeux ... mais d'yeux de biche; point! En rupture peut-être ?
Je cherche la provenance de la fossette quand, horreur, je vois trois poils oubliés au menton. Je ne mangerai pas de ce plat-là non plus !
Ouf ! Je me régale d'un fou de bassan à la sauce "jeffienne", les meilleurs morceaux étant, je ne déments pas, les cuisses et le croupion !
On m'annonce la pièce maîtresse de ce dîner; une robe fuseau avec des poches. Je n'ai jamais mangé de kangourou, quelle aubaine! Mais diable! C'est gâché par une épice "vinyl très sixties" !.
La suite ? La serveuse me vint en aide en se baissant pour me faire comprendre que le reste était extrêmement collant. Je déclinai donc les bottes (sûrement de cheval) et les cuisses de grenouilles (j'en avais mangé la veille).
L'addition, bien que d'un montant raisonnable, me sembla nonobstant énorme.
Pour me dédommager, j'eus l'idée de mettre dans mon cabas l'assiette qui avait monopolisé mon regard depuis le début, sans me faire remarquer de la serveuse que Jeff venait carrément de retrousser ... Voyez la photo !
Tu crôa que ça s'est passé comme ça?!
Il y avait des nouilles aussi, mais elles étaient aigres, et puis j'ai bu du thé mais je suis resté tard...Et je n'aime pas trop l'aigre nouille et boire du thé tard, huhu...
Bon, allez, j'arrête, sinon tu vas encore te taper sur les cuisses !
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