C'est pou !...

Je ne suis pas robe longue...du tout...

D'abord parce que ça me boudine un p...euh...

Plouf plouf...

Je ne suis pas robe longue...du tout...

D'abord parce que ça cache les jambes, et cacher ses jambes, pour une femme, c'est au moins aussi con que d'emballer le Pont Neuf sous une bâche...

Du coup, c'est peu dire que j'ai fort peu gouté les récentes cérémonies d'auto-congratulation corporatistes que sont les Césars et les Oscars : des robes longues à n'en plus finir, parfois complétement tartes, mais parfois aussi avec de jolis décolletés, certes, mais enfin bon, rien qui ne plonge jusqu'aux jambes non plus...

Mais enfin, c'est quoi cette mode idiote qui consiste à mettre des robes longues pour aller dans ce genre de soirées ?!

C'est obligé ? C'est dans le règlement intérieur ?!

Et puis d'abord, en quoi montrer ses seins est-il plus glamour que montrer ses jambes ?!

Pourquoi l'uniforme de rigueur, sous peine de passer pour une has been ou une hérétique, c'est robe longue/décolleté ?

Et pourquoi ce serait pas mini jupe/col roulé ?!

Ah non, franchement, jamais je ne mettrais les pieds aux Oscars ni aux Césars, et c'est n'est pas la peine d'insister, quand j'ai dis non c'est non !

Bon...

En fouillant (un peu, faut pas déconner)  dans les sites "pipoles" qui reprennent les photos de ces soirées, j'ai quand même réussi à me vous trouver quelques rares exceptions de bon aloi, que je vais m'empresser de vous montrer...au moins pendant ce temps là je ne vous saoulerais pas avec mes peines de cœur, arf !

D'autant que parmi les rares à avoir résisté à la dictature de la robe longue, il y avait mon actrice préférée à moi que j'ai, l'incomparable, la sublime, la phénoménale, la somptueuse, la sérénissime, la...bon...

Il y avait donc Karine Viard, et sa petite robe noire classique, certes, mais le premier qui dit du mal de Karine Viard je lui mets mon poing dans la tronche...

Ah mais...

Ok Karine, la prochaine fois tu fais pareil, mais avec de jolis bas couture et ce sera juste parfait, hein, d'accord, on fait comme ça !?

Bon, ensuite j'ai on a beaucoup remarqué la délicieuse Sara Forestier, et sa robe très Paco Rabanne...

Et puis enfin, on a pu aussi voir la récipiendaire (!!) Clotilde Hesme, dont la robe...euh...dont la robe. Voilà voilà voilà...

En même temps, elle a eu le césar du meilleur espoir, donc on peut avoir l'espoir que ce sera mieux la prochaine fois, hein, huhu, on fait comme ça aussi ?!

Et puis enfin, et puis surtout (et contrairement au 2e tour des présidentielles!), j'ai gardé le meilleur pour la fin...

Vous l'aurez donc remarqué, soit la robe est longue et on ne sait pas ce qu'il y a dessous, sois la robe est normale, ou courte, mais les jambes sont nues... Rogntudju, c'est vraiment pas là qu'il faut aller pour voir un bas, c'est quand même malheureux une telle concentration de mauvais goût au mètre carré...

Cependant, exception qui confirme la règle, lueur dans la grisaille, aiguille dans la meule de foin, neurone chez Marine Le Pen, en parlant de bas, et même s'ils ne sont pas couture, et même si ce ne sont probablement, hélas, que des collants, j'ai surtout surtout surtout (surtout!) retenu la tenue d'une actrice pas très connue, mais je jure ici devant vous que je m'en vais me faire toute sa filmographie derechef...il s'agit de Julie Ferrier...

Enjoy...

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Cette superposition de tissu, de dentelle et de tulle, cette longueur de robe et cette hauteur de talon, cette silhouette, pour le coup, complétement glamourissime, ben moi je dis que ça mérite l'Oscar, le César, le prix Nobel, la légion d'honneur, les palmes académiques, le hot d'or, et même un triple A, comme Ahhhhhhhhhh, Ah la la la la la, AAAAAAAAAAh mon dieu !!!!!

Non vraiment, et comme dirait Dita qui a pas mal de bouteille : Ferrier, c'est pou !

Savoir...

Je suis passé chez toi.

Tu n'y étais pas, tu n'y seras plus.

Tu habitais dans une impasse, au moins de ce point de vue là tu n'y es plus, dans l'impasse...

C'est ce que je me suis dis, pour positiver...

Mais j'espère surtout que tu n'y es plus dans tous les sens du terme, les nouvelles récentes que tu m'as donné m'inquiètent tant...

Comme j'étais un peu bluesy, j'ai continué mon pèlerinage, la nostalgie camarade...

Au Marigny j'ai bu une bière à ta santé, et puis j'ai attendu ta venue, on ne sait jamais, je suis sur que tu fumes toujours et il faut bien se ravitailler...

Tu n'es pas venue...

Alors perdu pour perdu, j'ai fais...un loto !!

Comme si la chance passait deux fois au même endroit...

Puis je suis parti reprendre mon train...mon train train...

Je suis repassé devant cette boutique de lingerie incroyable, presque un sex-shop. La présence d'une boutique pareille, en grande banlieue, et au bout d'une impasse encore une fois, ça m'a soudain paru aussi incongru à cet endroit que...que ma présence, peut être, après tout ce que je t'ai fais...

Mais en la voyant, j'ai pensé à ma petite boutique au coin de la rue forcément, celle que je n'aurais jamais...

Je me suis dis que ça aurait pu être moi, là dedans, et puis toi aussi qui sait ? Si seulement j'avais été moins con ce maudit 15 août, qui peut savoir ce qui aurait pu se passer ensuite ?

Je suis passé chez toi...

...parce que j'en avais besoin.

J'avais réussi à faire le deuil de toi tu sais, enfin presque, et puis tu me laisses ce commentaire, bouleversant, qui remue tout...

Pourquoi ?

Et pourquoi ce silence de nouveau ?

C'est quand "bientôt" ?!

Dire "bientôt", à un type aussi peu patient que moi, c'est une vraie provocation, vilaine !!

Alors il me fallait accélérer le temps, essayer d'en être maître, enfin...pour une fois que je peux être maître de quelque chose !

Alors je suis passé chez toi...

Mais tu n'y seras plus...et je comprends mieux ton commentaire...

Ta maison, pour moi, c'était bien plus que l'incroyable souvenir d'une belle soirée d'été, c'était aussi le seul lien qui me rattachait encore à toi...

Alors comment je fais pour te retrouver maintenant...enfin si tu en as envie toi aussi, autant que moi...

3 adresses mails qui ne répondent pas...

2 numéros de téléphone sans doute même plus à toi...

Il ne me reste donc que ce blog puisque je sais que tu y passes...

Il ne me reste que mon blog, ma seule arme quand je suis désarmé, je l'ai encore prouvé récemment...

Il ne me reste que cet article, écrire, c'est encore ce que je fais de moins mal...

Alors le voilà...

Bon...

Pas envie de pleurer, bien au contraire...

Et tu le sais, mieux que quiconque, avec moi tout fini en chanson...

Je te propose donc un petit "pot-pourri", pour te dire avec les mots des autres tout ce que j'ai envie de te dire...notre jeu préféré...

Je suis sur, enfin j'espère, que ce petit exercice va te faire sourire, et c'est bien tout ce que je veux, te faire sourire...

Alors Barbara d'abord, évidemmment...

Dis, quand reviendras tu ?

Dis, au moins le sais tu ?

Puis quelques paroles de Louise Attaque, pour t'engueuler tendrement...

T'es tout le temps gentille
Tu dis qu'j'suis tout le temps gentil
Tu disparais, réapparais

Putain, faudrait savoir...

Et puis, pour te dire à quel point je suis tombé bien bas, un peu de...Lorie (sic!!)

Je serai là, toujours pour toi
N’importe où quand tu voudras

Lorie...Mon dieu...Je sais bien qu'elle se prend pour Dita mais quand même...

M'enfin bon, on aura échappé à Florent Pagny au moins...

...mais pas à Pierre Bachelet, arggglllll !!!!

Ecris-moi, si t'as les yeux fontaine
Ecris-moi si t'as le cœur cailloux
Je serais jusqu'au bout de ma peine
Au rendez-vous 

Bon...

Un petit coup de Jonasz peut être ?!

Je voulais te dire que je t'attends
Et tant pis si je perds mon temps.
Je t'attends, je t'attends tout le temps
Sans me décourager pourtant.
Comme quelqu'un qui n'a plus personne
S'endort près de son téléphone,
Et sourit quand on le réveille
Mais ce n'était que le soleil.

Bon allez, on arrête de pleurnicher, et une petite pépite, une ! Je sais qu'elle te plait celle là...

Avoir un bon copain
Voilà c'qui y a d'meilleur au monde
Oui, car, un bon copain
C'est plus fidèle qu'une blonde
Unis main dans la main
A chaque seconde
On rit de ses chagrins
Quand on possède un bon copain

Mais évidemment, je ne pouvais pas finir cet article sans lui, et sans celle ci :

Le jour ou tu t'ramènes

J'arrête de boire : promis,

Au moins toute une semaine

Ce s'ra dur mais tant pis.

Je n'autorise pas les commentaires sur cet article, parce que je n'en attends qu'un, le tient...

Ecris moi...

...pour m'envoyer promener si tu veux, mais écris moi, j'ai juste besoin de savoir...

Métaphore animalière...

Une jolie brune à queue de cheval, tout ce que j'aime...


Des yeux noirs perçants, et une petite fossette au menton, délicieux...


Cette fille n'est pas canon, pas même simplement jolie non, mais elle a un charme fou...


Mais le charme fou chez une femme, en tout cas dans la définition "jeffienne" du terme, ça passe aussi par les jambes...

Et là je dois dire que son charme n'était pas seulement fou, il était carrément dément...


Une robe fuseau noire courte, très courte, avec deux petites poches noires bordées de vinyl devant, très sixties...

Des jambes fuselées de nylon noir, mais des collants hélas, je le sais parce qu'elle s'est penchée plusieurs fois et nulle lisière de bas à l'horizon...mais la robe est si courte et son métier si exposé...

Et puis des bottes, des vrais bottes je veux dire, pas des bottines, pas des cuissardes, des bottes noires en cuir, au talon raisonnable, certes, mais pour faire ce qu'elle faisait c'était déjà énorme...

Alors je n'ai pas beaucoup regardé mon assiette dans ce restaurant, cette jolie serveuse ayant eu tendance à monopoliser mon regard...

Considérablement...

Faut dire aussi, comment rester stoique et concentré devant un tel spectacle, qui va et vient, là, sous mes yeux, moi l'amoureux transi des femmes, et des jambes de femmes...

Et puis au moment de la commande, il a bien fallu lui parler...

- euh...je crois que je vais prendre vos cuisses...enfin de grenouille j'veux dire...glups...

Bon...

Parce que je suis partageur, c'est là

Si vous êtes ou passez par Paris, c'est donc un endroit que vous pouvez éventuellement fréquenter, et pas que les garçons, parce qu'en plus de la serveuse le cadre est très beau, un café 1910 dans son décor d'origine ça devient plutôt rare...

Et puis les cuisses étaient vraiment pas mal...

(Photo complétement non contractuelle)

Ou sont les voilettes?...

Dieu sait pourtant que je ne suis pas fan de la demoiselle, ni de sa "musique", ni de sa posture médiatique, ni même encore de ses tenues flirtant la plupart du temps avec le (très très) mauvais goût...

Pourtant là...

C'était la semaine dernière aux Grammy Awards 2012...ou elle n'a rien gagné, c'est rassurant !

Mais il y avait dans sa tenue comme un petit quelque chose qui n'était pas pour me déplaire, pour une fois, au delà du sceptre et de la bague toujours aussi mégalo...et du reste, toujours aussi toc et provoc'...

Encore que, foin de toute hypocrisie, ce côté "grande prêtresse Sado Maso", bon, dans le contexte, faut voir...

Bon...

En fait je crois que c'est surtout la voilette...

C'est joli une voilette...

Pourquoi ne croise t-on plus de femmes dans la rue avec des voilettes, comme autrefois ?

Pourquoi à la place n'a t'on droit qu' aux ignobles et humiliantes burqa, niqab ou autres signes ostentatoires de la connerie religieuse, pardon pour le pléonasme ?!

Faisons le vœux que nos petites adolescentes fan de Lady Gaga copient leur "illustre" modèle, pour une fois...

En tout cas j'y reviendrais peut être, mais la voilette ça me trouble toujours autant, vague réminiscence de mon adolescence à moi, et de la fascinante pochette du disque de The Alan Parsons Project, Eve.

J'ai du passer des heures (euh...en tout cas de longues minutes !) à regarder cette pochette de disque, hypnotisé par autant de féminité. Plus qu'à l'écouter d'ailleurs, parce qu'à mon avis ce n'est pas le meilleur album de ce groupe un peu oublié et qui a plutôt mal vieilli, ou alors c'est moi. Aussi...

Mais en tout cas je crois que ce disque, enfin cette pochette, a participé pour beaucoup à ce que je suis devenu, au même titre que bien d'autres, et pas que des pochettes de disque d'ailleurs...

Mais j'y reviendrais longuement, car je profite donc de cet article pour inaugurer une sorte de nouvelle rubrique, sur tout ce qui a forgé mon fétichisme au fil des siècles années...

Bon je sais, 42 ans c'est un peu tôt pour écrire ses mémoires...

Mais autant le faire avant de devenir complétement...gaga !

Coup de théatre...

Vu dans le métro...

"Je m'voyais déjà, en haut bas de l'affiche..."

Au bord de l'amer...

J'aurais du me douter que cette ville sentait le souffre...

Déjà en sortant de la gare, dans la nuit noire et le brouillard tombant, je me suis trompé de direction, et j'ai marché un petit moment à l'opposé d’où je devais aller.

Jolie métaphore, ça aurait du me mettre la puce à l'oreille, j'aurais du comprendre que je faisais fausse route, dans tous les sens du terme.

Et puis très vite la confirmation : des affiches de l'UMP partout, des 4x4 rutilants à tous les coins de rue, des villas arrogantes, des commerces de luxe à gogo, ou pour gogos, des avenues taillées au cordeau et rien qui ne dépasse, pas une poubelle brulée, pas un abri bus cassé, pas une crotte de chien, une sorte d'anti-banlieue parisienne...

Pas que la ville soit laide non, au contraire...

Elle paraît juste paisible, endormie et bourgeoise, comme presque toutes les petites villes de province, surtout en hiver. Mais ça peut avoir son charme, ça dépend du contexte, et là, quand même, le contexte était censé s'y prêter..

Mais il parait que l'enfer aussi, au début, ça a l'air agréable, juste avant de rôtir...

Enfin bref, je ne sais pas trop comment expliquer ça, mais les villes de droite ça m'a toujours fait flipper de toute façon...je ne m'y sens pas chez moi, c'est une litote, et pas le bienvenu, c'est une fierté...

Enfin peu importe, demain il y aura elle, et je n'aurais d'yeux que pour elle, car c'est pour elle que je suis venu...La ville, je m'en fiche pas mal, je n'avais pas fait 500 kilomètres et 5 heures de train pour faire du tourisme, et je serais allé à Forbach, à La Hague, à Hazebrouck, ou pire à Marseille, rien que pour elle, rien que pour savoir et, ça paraissait encore un peu irréel mais tellement évident, rien que pour l'aimer...

Mais avant ça, attendre...

----o----

Attendre, pour un type déjà peu patient, c'est un vrai supplice...

Mais attendre une femme, que dis-je, LA femme, enfin celle qu'on croit l'être, souffrir autant d'attendre mais pour enfin atteindre le plaisir, et quel plaisir, ça doit être une sorte de quintessence du masochisme, faut jamais renier sa nature profonde, et ça me faisait sourire d'y penser, d'un sourire béat, d'un sourire niais de type niais...

Et si le fameux, le fumeux "lâcher prise", si cher aux adeptes grandiloquents du Sado Masochisme, s'il existe bel et bien, nul doute que j'en approchais les faubourgs à chaque tour de cadran de l'aiguille de ma montre, qui filait, lentement, si lentement, vers midi...

Puis enfin elle est arrivée, enfin elle est sortie de sa voiture, enfin elle a marché vers moi, sublime, la féminité rayonnante, ni trop, ni trop peu, exactement comme je l'imaginais, tellement "trop belle pour moi", mais tellement bientôt à moi...

Croyais-je...

Sauf que...

Sauf que le coup de foudre ça n'existe que dans les films...vous savez, la seconde d'avant le type et la nana ne se connaissent même pas, et la seconde d'après ils savent qu'ils seront heureux et qu'ils vieilliront ensemble...

Sauf que là on se connaissait tellement, c'était tellement censé être plus facile, et ça paraissait tellement évident après tout ce qu'on s'était dit...trop facile, trop évident, terrible péché d'orgueil...

En tout cas, le coup de foudre unilatéral voyez vous, ce n'est pas seulement un oxymore, c'est aussi une grande baffe dans la gueule, ah ben oui...

Putain d'alchimie, putain de facteur humain, putain de virtuel...

Quand même, pourquoi c'est si laborieux chez moi, pourquoi me faut-il 25 ans dont 6 de blogs, 245 583 mails, 123 475 sms et quelques coups de téléphone pour enfin trouver celle avec qui j'ai envie de finir mes vieux jours, dans la complicité absolue...

Je sais, je sais, l'important ce n'est pas de savoir comment on y arrive, l'important c'est d'y arriver. Et au moins, me disais-je, je l'ai enfin trouvé, même au bout de 25 ans, 245 583 mails et 123 475 sms...

Et bien non, visiblement, ce n'est pas encore assez, Dieu est un pur sadique...

---o---

"Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie", c'est François le 1er qui l'a dit...

Je suis Jean-François, le 2e...

Souvent femme varie oui, bien sur, et même tant mieux, c'est (aussi) ce qui fait son charme...

Parfois...

Car tout de même, varier à ce point...

Comme toujours cependant, il faut balayer devant sa porte, car on ne passe pas ainsi du tout au rien sans avoir sa part de responsabilité...

Alors quoi ? Pourquoi un tel naufrage, si près des côtes, et le même jour qu'en Italie ?!

J'ai bien un début de réponse mais bon...

Bon ok : j'ai vraiment aussi peu de charisme que ça ?!

C'est évident...

Dois-je absolument rester planqué derrière mon écran ad vitam aeternam, pour ne pas aller de désillusions en désillusions ?

C'est probable...

Suis-je ainsi condamné à perpétuité au virtuel et à la clandestinité, à cette vie d'une absurdité abyssale ?

C'est flippant...

Bon admettons que ce soit ça, soyons un peu lucide : je suis insignifiant...ok...

Mais je le sais ça ! Alors pourquoi continuer d'être aussi naïf surtout, à croire ainsi tout ce qu'on me dit, tout ce qu'on m'écrit, comme si c'était tellement évident, comme si j'étais crédible en Maître déjà, ça aussi, vraiment, quel manque de lucidité...

J'ai quel âge  ?!!

Mais quand bien même, il y a forcément autre chose...à quel endroit j'ai raté un truc, j'ai forcément raté un truc, je peux quand même pas être aussi con que ça, si ?!...et je ne peux quand même pas me contenter des "explications" un rien ridicules fournies après coup, l'exact contraire de ce qu'on m'a dit 24h plus tôt ? 

Je peux tout comprendre, tout accepter, tout :  le décalage entre le virtuel et la réalité, la peur de l'inconnu, la peur de tout sacrifier pour simplement assouvir ses pulsions, la peur d'une double vie qui s'éternise et du mensonge inhérent à celle ci, ah oui, ces deux là je les connais particulièrement bien, et puis surtout, surtout, je peux comprendre que je ne plaise pas "en vrai", que ce soit ça la raison, bien sur, ça ne commande pas ça...alors oui je peux, j'aurais pu le comprendre et l'admettre, même après autant d'espoirs et de projets...

Et on aurait tellement pu s'arrêter à ça par exemple : "tu ne me plais vraiment pas, je suis désolée"...ou bien encore "Non, je n'y arriverais pas, excuse moi"...J'aurais compris tout ça...


Mais fallait-il absolument me balancer ensuite toutes ces phrases ineptes à la gueule pour bien me faire comprendre de rester à la niche ?  Était-ce vraiment nécessaire de me dire, grosso modo : "fini les sms, les mails c'est mollo mollo, et je ne mettrais plus jamais les pieds sur ton blog, mais bien sur on reste copains hein?!"

Euh...

Est ce que ça n'aurait pas été plus simple, plus sain, de me dire : "je ne veux plus entendre parler de toi parce que j'ai fais mon choix, et ce n'est pas toi, et je préfère que tu sortes de ma vie, parce que je crois que ce sera mieux pour tout le monde"
 

J'aurais eu mal bien sur, mais au moins j'aurais compris, respecté, j'aurais adhéré même, après tout ce que j'avais espéré c'était de toute façon devenu inéluctable de couper tout contact, parce qu'il y a un moment ou c'est juste inhumain d'avoir le pot de confiture sous les yeux et d'être condamné à regarder un autre s'en régaler, et de garder le sourire en plus...au dessus de mes forces...

Au moins là, le contact est coupé, définitivement...

Mais quelle violence...

Ne reste donc que la solitude et le silence, et même pas un simple petit mot pour savoir comment s'est passé mon retour, comment je vais et comment va mon couple à moi après tout ça...

Holà !!!! Je vous arrête !!! Je ne me plains pas une seule seconde qu'il aille mal mon couple, oh non, ce serait le comble, et au moins cet épisode navrant aura t'il servi de détonateur, donnons lui au moins ce crédit...Tout ce qui m'arrive maintenant, tout ces dégâts collatéraux, je les ai voulu, choisi presque, en tout cas je me suis investi à fond quel qu'en soit le prix à payer, et je le paye, mais je l'assume...

Non, le plus dur au fond, c'est juste ça : tout ça pour quoi ? 

Rien...désespérément rien...retour à la case départ...

J'ai fais quoi pour mériter ça ? 

Je suis vraiment si con, si pénible, si pleurnichard, si collant, si méchant, si inquiétant, si saoulant, si flippant, si laid, si gros, si fade que ça ?

Comprends pas...c'est insupportable de ne pas comprendre, je suis trop cartésien...


Autant la fois d'avant j'étais fautif, tellement fautif, et j'avais compris, difficilement mais j'avais compris le silence assourdissant qui s'en était suivi...j'ai morflé, mais je savais pourquoi...


Autant là...


Mais au moins c'est à mon tour de savoir ce que c'est que d'être trahi, c'est formateur...j'essayerais de mettre moins de temps à pardonner, mais je me rends bien compte que ce n'est pas si simple...

---o---

Ce jour là, devant la porte de l'hôtel ou j'étais descendu, la mer dans le dos et l'amer dans le cœur, Jeff, le Jeff des "jupes des filles", celui là même qui hante la toile de ses états d’âme nombrilo-fétichistes depuis plus de 5 ans, ce jour là, à cet endroit là, ce Jeff là....

...il a bien failli mourir.

Mais avec le recul, après analyse, il est un peu mort de rire, surtout...

Voilà, je suis amer bien sur, mais juste au bord...sinon c'est exactement ça, j'ai pris le parti d'en rire...

Parce qu'autant de plantage dans les grandes largeurs avec le BDSM en toile de fond, autant de dégâts causés et de larmes versées, autant de mal fait aux autres, autant de naïveté et d'emballement pour rien, bref, autant tant de constance dans le naufrage affectif, au bout d'un moment, ça force le respect...ça devient même franchement risible et, au final, ça ne mérite sans doute rien d'autre que ça : une bonne tranche de rigolade...

---o---

Contrepieds...

La femme qui crie à l'oreille des bovins...

Marine Le Pen est une femme exceptionnelle...

Si...

Avec son clone Morano par exemple, bonnet blond et blond bonnet, elle nous apporte tous les jours la preuve qu'on peut être féminine ET vulgaire, et ça je m'excuse, mais c'est tout de même un sacré exploit. 

C'est vrai, avant, Le Pen, on ne la voyait qu'en tailleur pantalon, et elle était donc doublement insignifiante, bien que déjà triplement insupportable...

Mais depuis peu, je ne sais pas si vous avez remarqué, en plus d'être exaspérante, et de plus en plus, quelle mauvaise actrice, elle est également de plus en plus féminine, jupe, robe et talons hauts...

Ses conseillers en communication font bien leur boulot, je suis sur qu'ils lui ont vendu la féminité comme argument électoral : "il faut que la France te désire, il faut que la France te prenne à la hussarde, vas y Marine, retrousse ta robe, prends la dans tes bras, fait bander la France !!"

Bon...

En tout cas, j'espère vraiment qu'elle aura ses 500 signatures (mais je suis absolument certain qu'elle les aura, quel cinéma!) parce que j'attends avec impatience un 2e tour Le Pen/Hollande, rien que pour connaître les consignes de vote de l'UMP, de Guéant par exemple, l'homme qui murmurait à l'oreille des bovins...

En parlant de bovins, je profite juste de ce petit message pour transmettre à tous les électeurs de Le Pen l'expression de mon plus profond mépris, hop,voilà, c'est fait, et c'est sincère, ne me remerciez pas !

Oui parce que je suis désolé (même pas!), mais je vous hais infiniment et ne vous trouve absolument aucune autre circonstance atténuante à vos idées dégueulasses que votre Q.I. plus bas que votre température anale, et ça oui, là je suis d'accord, vous n'y pouvez pas grand chose, Dame nature est une garce que voulez vous, et moi même j'aurais bien deux trois mots à lui dire...

Oh je sais, je sais, ce que vous allez me dire...il n'y a pas que des nostalgiques du 3e Reich chez les électeurs de Le Pen, le vote FN c'est aussi un vote de protestation...

Non

Ou bien votez Mélenchon alors...

Ou descendez dans la rue, si vous voulez vraiment protester...

Et si, à force de protestation, elle est vraiment élue, la Rambo de Saint Cloud en jupette, vous pensez vraiment que ça va aller mieux en France ?!

Vraiment ?!...

Oh, lisez son programme nom de Dieu !!

La naïveté poussée à un tel degré, c'est juste irresponsable...

Donc les électeurs de Le Pen sont tous coupables et inexcusables, adhérants ou protestataires, point.

Ah mais !!

Bref, c'est ainsi que je lance ma campagne présidentielle à moi, car vous ne pensiez tout de même pas que j'allais me taire sur un sujet qui me tient autant à coeur...Si tu ne t'occupes pas de la politique, la politique s'occupera de toi...

J'attends vos insultes avec gourmandise.

Pierre qui roule...

Dis...