C'est la réjouissante conclusion de mon récent week end maritime, comme si la mer était invariablement liée à mon BDSM. J'y aurai décidément tout connu, au bord de la mer, le pire, l'espoir, et le meilleur donc. Je ne sais pas il y peut y avoir une explication rationnelle à cela, au delà de la métaphore du ressac des vagues à l'image de ma vie quelque peu chaotique, quand j'aurai préféré, peut être, qu'elle ressemble plus à une mer d'huile.
Ou pas...
Depuis septembre dernier, le BDSM est en tout cas revenu peu à peu dans ma vie, si tant est qu'il l'avait quitté un jour, mais en tout cas il est enfin redevenu concret. Grâce en soit rendue à Walter et à sa poupée Ka (ce sont évidemment des pseudos, et un clin d'œil aux fans de James Bond), celle la même qui m'a tendu la main ce triste soir de déroute sentimentale, voir l'article précédent.
Je pensais donc à tout ça dimanche matin, à mes grands espoirs déçus, à mon petit royaume déchu, aux vertus réparatrices des culs, en arpentant en compagnie de mes hôtes le front de mer de cette station balnéaire aussi riante en hiver qu'une chanson de Francis Cabrel...On doit être hors saison, chantait-il, je confirme...
Le BDSM terre de contraste, que ne l'ai-je maintes fois écrit ici, et nous en étions une nouvelle illustration...
Au milieu des badauds dont la moyenne d'âge me faisait d'un coup me sentir bien jeune, c'est vous dire, nous marchions tous les trois en quête du café réparateur du lendemain, tant notre samedi avait été ludique.
Les petits vieux trainaient tous en laisse leurs petites chiennes teigneuses, et je me retenais difficilement de ne pas shooter dedans...quand Walter et moi promenions notre petite chienne radieuse. Raccourci un peu facile qui nous fit cependant sourire, tout en déplorant de ne pas lui avoir mis de laisse, elle aussi. Mais si le risque qu'elle nous échappe ou nous morde les mollets était complétement nul, celui qu'on les reconnaisse si prés de chez eux ne l'était pas, de l'inconvénient de jouer à domicile.
Tout le reste cependant compensait largement cette liberté relative : Ses bottes vertigineuses tranchaient quelque peu avec les Géox de nos mamies, ses bas n'avaient aucune commune mesure avec leurs tristes joggings balnéaires, et surtout, surtout, sa jupe plissée de l'enfer la rendait aussi incongrue à cet endroit que si on y avait croisé Audrey Hepburn, oui je sais elle est morte, mais Ka avait mis le samedi une robe très Tiffany's qu'elle n'aurait pas reniée...
Et cette jupe, nom de dieu de bordel de merde...
Il faut dire, je l'avais un peu piquée au vif avec mon article putassier sur l'héritière, et c'est peu dire que Ka est orgueilleuse, comme toutes les bonnes soumises. Alors elle ne pouvait décemment pas me recevoir, pour cette première rencontre, en portant autre chose que la même jupe plissée, qu'elle avait fini par dénicher sur internet...la même vous dis-je ! Et elle m'en réserva la primeur, au grand dam du pauvre Walter qui n'eut d'autre choix que d'attendre que le légitime essoufflement syndical me laisse enfin la possibilité de les rejoindre. Pouvait elle me faire plus beau cadeau, que celui de passer avant son homme ?
Bien sur, je pourrais m'envoler dans de grandes tirades dithyrambiques à la gloire de Ka et de ces quelques grammes de tissu, de la silhouette que cela lui donnait, du pouvoir hautement érogène qui s'en dégageait, mais je serai encore bien en dessous de la réalité. Alors plutôt vous montrer cette photo, prise sur le vif, pour vous donner une idée...de l'infini.
Voilà, la nièce le pen, peut donc aller se rhabiller, et même, pendant qu'elle y est, aller se faire foutre.
Bref, l'honneur est sauf...
Bref, l'honneur est sauf...
Le serveur du café, mi-gitan, mi-tatoué, ne fit jamais autant d'aller retour entre notre table et le bar, tentant sans doute, s'il était comme moi, ce qu'à Dieu ne déplaise, d'essayer de savoir si Ka portait des bas...c'en était évidemment, et des vrais rogntudju, maintenus par un vrai porte jarretelle anglais de chez Pipandpantalaimon, car il ne faut pas déconner avec ça : la voiture est allemande, le vin est français, et le porte jarretelle est anglais, voilà, c'est comme ça.
On était hors saison, et j'étais hors du temps, on ne se connaissait en vrai que depuis deux jours mais moi qui suis si sauvage et parfois si laborieux dans les relations humaines, j'avais l'impression d'être avec des amis de 30 ans...
Bien sur, nous n'avions pas fait que jouer au scrabble depuis mon arrivée le vendredi, et d'ailleurs, euh..nous n'y avons pas joué du tout. Et ça créé des liens, de partager des choses aussi intimes.
Mais ils avaient su, tout au long du week end, et malgré, ou peut être plutôt grâce à ce qui nous avait rassemblé, me mettre particulièrement à l'aise, par leur générosité, leur gentillesse, leur naturel, leur si belle complicité et leur bonne humeur...
...Et leur exquise perversité bien sur, mais ça, ce sera pour le prochain épisode !
1 commentaire:
Et si les décors n’étaient pas de Roger Harth, ni les costumes de Donald Cardwell, le porte-jarretelles britannique était bien de Jeff... merci pour ça, merci pour d’autres attentions encore et merci pour ta présence de gentleman pervers... Tu fus l’un des acteurs principaux de ce week-end, un bon moment entre épicuriens, épris de bdsm, entre autre... à bientôt pour la suite de cette pièce en plusieurs actes (j’arrête là la métaphore théâtrale...) Walter
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