mardi 22 octobre 2019

Audrey, reviens, ils sont devenus fous !






Ça me saoule ces histoires de voile...

Ça me saoule parce que je n'arrive pas à avoir un avis complètement tranché sur la question, alors que j'aimerai bien être droit dans mes bottes. 

Ça me saoule parce que ça monopolise l'attention sur un sujet mineur, et pendant ce temps là on ne parle pas de l'essentiel, même moi, à croire que le débile du FN qui a relancé ce débat est un poisson pilote de Macron et de sa clique.

Que les choses soient bien claires : En tant qu'athée, et en tant que  féministe (si), je suis doublement opposé au port du voile, symbole religieux et symbole de l'aliénation de la femme. Je ne crois pas une seule seconde ceux qui prétendent que toutes les femmes voilées sont consentantes et portent le voile par choix. Non. Beaucoup  subissent, inconsciemment ou non, la pression religieuse et culturelle, et pour avoir la paix elles préfèrent se voiler. Et ça, et même si il n'y en avait qu'une,  c'est une idée qui m'est insupportable. La soumission, on ne doit pas la subir, on doit la choisir, toujours.

Et puis d'abord, si le sujet c'est que les femmes ne doivent pas montrer leurs cheveux, quel gâchis mais pourquoi pas, j'ai des goûts bien plus pervers, que ne mettent-elles pas un chapeau?!

En plus, il paraît que ce n'est même pas marqué dans le coran, qu'elles doivent se cacher les cheveux. Mais bon, on ne sait pas, il y'a peut être un coran alternatif...

Pouf plouf...

Dans les années 50, les femmes (rhaaaa les femmes des années 50!) se couvraient la tête, et même Brigitte Bardot, la passionaria cacochyme du nazillon  susnommé, même elle elle le faisait, et c'était sexy. Et puis aussi Audrey Hepburn bien sur (Rhaaaaa aussi, mais plus!)...On appelait ça un foulard, et personne n'y trouvait rien à redire, et surtout pas moi, et même si je n'étais pas né mais ce n'est pas le sujet. Mais c'est bien la preuve que c'est la religion qui fout le bazar !

Bref, y'a pas débat...La France est un pays laïc au moins depuis 1905, et voile, kippa, burka, soutane, croix, et tout ce qui représente ostensiblement la religion devrait être banni de l'espace public.

Point.

Une fois que j'ai dis ça, et comme on ne parle QUE du voile, et pas de la kippa ou de  tout le reste, il est tentant de faire le raccourci et de me traiter d'islamophobe.

Je ne suis pas islamophobe.

Je suis débilophobe, ou trouducophobe...et je les mets tous dans le même sac, ceux qui n'appuient pas sur les interrupteurs le vendredi, ceux qui ne mangent pas et ne boivent pas en plein cagnard, et ceux qui défilent contre le mariage pour tous en mocassins à glands. Je caricature  et je schématise vous allez me dire, oui, mais c'est pas moi qui ai commencé. Croyants de toutes les chapelles, je ne vous comprendrai jamais et je vous ignore, mais je vous respecte...si vous faites ça chez vous. Mais prosélytes de tout poil, je vous emmerde, tous!! Ou plutôt non, c'est vous qui nous emmerdez avec vos croyances moyenâgeuses et votre communautarisme ! Foutez nous la paix avec vos pratiques rétrogrades  et vos leçons de morale. Et cessez de nous imposer les signes ostentatoires de votre abrutissement quotidien. Vous avez le droit de croire, et moi aussi j'ai une religion, mais est-ce que je vais  aux séances du Conseil régional de Bourgogne, ou meme tout simplement dans mon Monoprix, avec une  cagoule en latex, hein ?!

Merde !

Et en même temps comme dirait ducon, en soi, je m'en moque bien que des femmes portent un voile, une aube, une burka ou que les mecs portent des papillotes ou une calotte...Et c'est pour ça qu'on devrait s'en foutre, du voile. On devrait pouvoir vivre en harmonie avec tous ces gens, et avec ceux qui préfèrent  les bas coutures aux leggings, aussi...surtout. On devrait donc être libre de s'habiller et de sortir comme on veut, n'importe ou, ça s'appelle la tolérance et le respect, et ça s'appelle la France.

Le problème, c'est que si il n'y avait pas eu tous ces morts en France, en Palestine ou ailleurs, si des coincés du bulbe ne nous ne  demandaient pas de penser comme eux et de croire absolument en un  prophète, un messie, un  gourou ou n'importe quoi d'autre de virtuel,  tout cette histoire autour de 0,25 m2 de tissu ne serait qu'une vaste blague, Zemmour serait au RSA, les chaînes infos parleraient développement durable, politique sociale et répression policière, et Castaner serait en prison...

Je suis donc  pour l'interdiction des religions et des chaînes info (et l'internement de tous les "éditorialistes" qui y sévissent), et après on en recause...

CQFD

mercredi 16 octobre 2019

Pur sadique, vrai sadique...

Le masochisme, je connaissais, un peu. Plus de 30 ans de bdsm derrière moi, je crois pouvoir dire que je suis passé par à peu près tous les stades. Je sais ce que c'est que d'avoir mal, de bander sous la douleur et d'en tirer un plaisir intellectuel inouï, qui supplante en intensité n'importe quel orgasme.

Je pense même que dans l'absolu je pourrais encaisser encore pas mal, si je ne me savais pas intellectuellement incapable de me soumettre de nouveau...enfin je ne sais pas, la seule certitude que j'ai c'est d'être dans le doute, comme disait Desproges. Mais pour l'instant j'ai jeté mon masochisme dans le fossé de mon cheminement chaotique dans le bdsm, et c'est très bien comme ça.
Peut être parceque j'ai beaucoup d'empathie pour mon prochain, enfin globalement disons parce que faut pas exagérer non plus (non, pas de noms!), mais le sadisme n'a jamais été une évidence pour moi, même depuis que j'ai changé de camp, il y a une dizaine d'années. Car ce n'est quand même pas très catholique de torturer la personne qu'on aime bon sang ! Maiiiiiis...mais mais mais mais, je ne suis pas très catholique du tout, et ça tombe donc très bien.
Au début, c'était quasiment une forme de culpabilité, "je m'excuse de te faire mal" en quelque sorte, je crois même avoir prononcé cette phrase devant quelques unes de mes premières consentantes victimes. Bien sûr, j'aimais bien "torturer" gentiment mes soumises précédentes, prendre du plaisir à les voir... prendre du plaisir, disons. Mais c'était presque un passage obligé finalement, un exercice de style, plus qu'une envie ou un besoin profond. Et le bdsm juste pour faire plaisir à l'autre, c'est un peu une impasse quand même...
Et puis J est arrivée...
Déjà, je m'étais surpris à adorer la ceinturer et la marquer avec force. Elle aimait garder et contempler pendant quelques jours, sur sa peau, les traces rougeoyantes de mon fougueux passage, et j'avais très vite appris à ne pas retenir mes coups avec elle, sans doute pour qu'elle ne soit pas déçue de repartir la peau trop blanche. Sans doute parce que j'aimais ça.
Une séance particulièrement m'avait troublée plus encore, et m'avait fait prendre conscience que j'étais probablement devenu un vrai sadique, je serais presque tenté d'ajouter "enfin".
Les bras suspendus à une poutre, j'avais eu, comme souvent, envie de m'occuper de ses seins. Je savais qu'elle était sensible à ça, sensible dans le mauvais sens du terme, elle n'aimait pas spécialement ça disons. Pourtant, et sauf utilisation du safe word, indispensable garde fou, je n'avais pas l'intention de m'arrêter. Je la sentais, je la voyais souffrir mais vibrer, nous vivions un de ces moments hors du temps, et c'eut été absurde de l'interrompre par scrupules ou par sensiblerie. L'idée était aussi de nous découvrir et de nous apprivoiser l'un l'autre, en essayant de savoir jusqu'ou nous pouvions aller, et là, nous y étions.




J'avais donc commencé à pincer ses tétons, doucement, puis de plus en plus fort, jusqu'à les tordre assez sévèrement je l'avoue. J'y prenais un plaisir incroyable, sans doute décuplé par l'idée qu'elle souffrait par moi et pour moi, par son expressivité, et peut-être même par la pensée éminemment perverse et cruelle qu'elle n'aimait pas ça. Mais elle tenait. Elle gémissait et grimacait, et plus je l'entendais, plus je la regardais, plus j'avais envie de tordre plus fort, ce dont je ne me privais pas. Et ça aussi, en soi, c'était nouveau.
De safe word il n'y en eut point besoin. Ses premières larmes en firent office, me remplissant pourtant d'un bonheur soudain et inédit. Me faisant stopper net donc, car c'était la première fois que je la faisais pleurer, et il était urgent d'analyser et de débriefer tout ça. Elle avait tout donné, M'avait tout donné, elle était allée au bout d'elle même, pour moi, pour mon plaisir, mon plaisir sadique. Ce fut pour moi comme un aboutissement que de l'avoir fait pleurer de douleur. Je l'ai détachée et prise dans mes bras pour la consoler et la remercier du merveilleux cadeau qu'elle venait de me faire. Ce fut sans conteste l'un de nos plus beaux moments, de ceux qui font qu'on ne peut jamais se résigner à renoncer au bdsm...
J'ai eu, à ce moment précis, pendant cet instant de plénitude et de partage, la sensation d'être devenu un vrai sadique, et surtout, surtout, de n'en éprouver  aucune honte, aucune culpabilité, et même d'en être fier, malgré ses larmes.
J'en étais...
Par la suite, le masochisme de J, son don de soi, son abandon, son envie permanente de me satisfaire, me confortèrent sans peine dans ma nouvelle vie de sadique-et-fier-de-l'être. L'épisode du parc, dépeint dans mon avant dernier article, en fut un autre moment intense, un commentaire sur cet article me l'ayant même signalé : Oui, je suis, j'étais sadique, et j'aimais ça.

Pour autant, le sadisme n'est pas dans ma nature profonde. Je ne prends absolument aucun plaisir à voir souffrir des gens en dehors du contexte bdsm, c'est pour ça notamment que je déteste les émissions à la con comme Koh Lantah et que je ne m'inflige pas Hanouna...et puis j'ai toujours  quelques scrupules à écraser une araignée, c'est vous dire.
Mon sadisme finalement n'existe que parce que le masochisme de l'autre existe, et qu'il a besoin de quelqu'un pour l'entretenir. Je me plais à penser également que mon sadisme n'est pas adapté à toutes les masochistes; j'ai pris plaisir à lui faire mal, parce que je l'aimais profondément. Serais-je capable d'en faire autant  à une parfaite inconnue, même consentante, même demandeuse, même suppliante ? Probablement pas, j'aurai trop peur, paradoxe absurde, de lui faire mal...on domine bien quand on connaît bien, et il en va de même pour le sadisme je pense.

En ce sens, et si je suis devenu un vrai sadique grâce à J, je ne crois pas être un pur sadique dans l'absolu, ce qui est quand même, finalement, plutôt rassurant...
J'étais simplement, et uniquement, le maître et le sadique, de ma soumise masochiste...
La nature est bien faite...

dimanche 13 octobre 2019

Ma déesse, ma D/s...


Ça me trotte dans la tête depuis un petit moment, et comme je reprends goût peu a peu à l'écriture, je vais peut être finir par me lancer enfin. 

J'ai en effet pour projet d'écrire une sorte d'encyclopédie Universalis...euh...non, ça, je pense seuls les plus de 50 ans doivent savoir ce que c'est...


plouf plouf...


...de page wikipédia disons alors, soyons modernes, sur la relation D/s. Ou bien encore un plus classique "la relation D/s pour les nuls", d'abord parceque le sujet m'intéresse au plus haut point, et ensuite parceque...euh...j'ai été nul, quand j'ai eu enfin l'opportunité de la vivre. C'était vraiment donner de la confiture à un cochon, mais au moins j'aurai appris.


Ce serait donc un bon moyen d'exorciser déjà, de faire le bilan de ce que j'ai réussi (un peu), de ce que j'ai raté (beaucoup), et de ce dont j'ai toujours envie, tant j'ai encore envie d'y croire, et tant je reste persuadé, au fond de moi, dans un petit coin de mon petit cerveau, que c'est le type de relation dont j'ai besoin pour vivre en paix avec moi même et mes démons, ce qui fait donc pas mal de monde, surtout si en plus on y rajoute la femme qui va avec, si tant est qu'elle existe et qu'elle soit un peu inconsciente, huhu...



Je voulais des vagues et des S,
Avec une à moi ma déesse
..

(Michel Jonasz, J'veux pas qu'tu t'en ailles)

En tout cas si je m'en persuade, c'est sans doute que j'ai une peur panique de retomber un jour dans une relation vanille, et de m'y emmerder royalement. C'est peut être là ou je me fourvoie complétement d'ailleurs; j'ai peut être surtout, et seulement, besoin de simplicité et de rapports enfin "normaux" avec une femme.


Oui...


Peut être...


D'accord...


Si on veut...


Mais j'en fais quoi, de mes fantasmes débordants et de ma libido bringuebalante, hein, Monsieur je sais tout?!


Bref...


Si le résultat de mes écrits sera avant tout le fruit d'un point de vue personnel, forcément, il ne s'agira pas pour autant de tout ramener à moi et de faire ma biographie, ou d'écrire mes mémoires, je suis encore (un peu) jeune pour ça et puis je n'ai pas de post-it.


Non, l'objectif serait plutôt de lister de manière assez exhaustive tous les aspects d'une vie de couple harmonieuse, en les passant au crible de la relation D/s...La relation et la famille, la relation et le travail, les codes, les grands principes, les écueils à éviter, les risques à ne pas prendre, lister tout cela non pas à l'aune de mes fantasmes ou de la relation idéale selon Saint Jeff, je veux bien être apôtre mais surement pas gourou. Non, juste essayer d'aider à faire que cela fonctionne, car je sais que cela peut fonctionner. En évitant les poncifs, je vais essayer, et surtout en évitant de donner des leçons ou des certificats de bonne ou de mauvaise conduite. Ne jamais oublier qu'il y a autant de façon de vivre son BDSM et une relation D/s qu'il y a de couples...le pire serait évidemment m'imaginer avoir la science infuse et détenir la vérité absolue sur le sujet. J'en connais des comme ça...


Je ne sais pas trop encore quelle forme ça prendra, mais j'imagine bien une sorte de guide pratique, un mode d'emploi, un vademecum, appelez ça comme vous voulez, mais quelque chose qui puisse sinon aider les couples à vivre sereinement le truc, du moins, leur faire profiter de ma modeste expérience notamment. Et en se marrant un peu si possible, le sujet n'est pas austère et je ne voudrais surtout pas que le résultat le soit...l'avantage, quand on a pas trop confiance en soi et en son écriture, c'est que si ça devient trop pompeux ou trop didactique, je vais vite m'en rendre compte et me censurer, et vous éviter ainsi un triste pensum, ne me remerciez pas, ça me fait plaisir.


J'ai googueulisé un peu le truc, à part sur les forums on ne trouve pas pléthore d'informations sur le sujet, en tout cas rien "d'institutionnel" je dirai, et je me dis donc que peut être, modestement, je pourrai apporter ma pierre à l'édifice.

Voilà...


C'est ambitieux...


C'est présomptueux surement...


C'est inutile sans doute, oui, mais pas pour moi, car j'ai encore plein de bordel à ranger dans ma tête...


Et pour tout ceux qui se demandent bien de quoi je parle, pour ceux qui pensent Citroën (les vieux) ou Nintendo (les jeunes) quand j'écris D/s, je peux  leur expliquer vite fait de quoi je parle dans un prochain post, à la demande...


Quand à ceux à qui cela cause, un peu, beaucoup, passionnément, je veux bien aussi recueillir leurs témoignages, qui me seraient très précieux pour alimenter le schmilblick...d'aucuns se reconnaîtront peut être !

Ps: J'avais environ 257 photos dans ma collection personnelle susceptibles d'illustrer cet article, mais comme je suis un garçon pudique  je vous ai mis...des S.

Bon...

mercredi 9 octobre 2019

Ma princesse aux pieds nus...

C'était un dimanche matin…

Il faisait à peu près beau, et avec ce qu'il était tombé sur Paris ces dernières semaines c'était un peu inespéré.

Je décidais d'aller marcher avec J, histoire simplement de se balader, et puis de sortir enfin prendre un peu l'air au milieu de notre week-end plutôt...torride.

Nous n'étions pas un couple normal, et il me semblait donc évident que J ne sortirait pas...normalement. Une balade romantique en jogging et basket ne me semblait pas être appropriée, ni pour elle ni pour moi, et je savais qu'elle aurait été déçue si je la lui avais proposée, dans un moment d'égarement.

Il y avait deux aspects dans l'exhibition telle que j'essayais de la pratiquer avec J, enfin si tant est qu'on puisse parler d'exhibition.

Il y avait l'aspect physique, les contraintes, que je voulais systématiques. Elles étaient difficiles pour J, mais elle mettait toujours un point d'honneur à les accepter, et surtout, à mon grand plaisir et ma grande fierté, à les supporter. C'était intellectuellement très intense pour moi de savoir tout ce qu'elle endurait par soumission, par amour, oserai-je, et j'appréciai à sa juste valeur ce cadeau incroyable qu'elle me faisait à chaque fois.

Et puis il y avait évidemment l'aspect sexuel...

Il y a un côté "coq" dans l'exhibition évidemment, je n'en suis pas fier mais comment le nier ? Je n'aimais rien de plus au monde je crois, que voir les hommes et même les femmes que nous croisions, regarder J quand elle marchait à mes cotés.

C'était une sacré fierté, un puissant stimulant pour l'ego que de se dire "Oui messieurs dames, cette magnifique jeune fille dont le cou est enserré dans un large collier de cuir cadenassé, ce lourd collier qui la rend particulièrement animale, et bien cette jeune femme m'appartient et cède à toutes mes envies sans rechigner, et souvent même avec plaisir et fierté".

Oui...bon...je sais, c'est un peu ridicule et pompeux de se dire tout ça, et je ne me le disais pas Dieu merci...mais c'était l'idée.

Le collier, c'était la partie visible de l'iceberg. Si je décidais de lui mettre des pinces sur le sexe ou sur les seins pour aller marcher dans la rue, je faisais bien évidemment en sorte qu'elles ne soient pas visibles. Mais, et c'était là toute la perversité et la cérébralité de l'exercice, j'essayais également de faire en sorte que J ne se sente pas non plus complètement...disons...tranquille.

Cette fois ci par exemple, les pinces que je lui avais mises sur les seins étaient donc recouvertes d'un haut semi transparent, et on pouvait ainsi apercevoir sa poitrine nue et le métal des pinces à travers le fin tissu. Puis je lui fis recouvrir le tout d'une large écharpe, pour cacher ou montrer à l'envie ou au besoin, au gré des événements ou des rencontres.



En plus des pinces sur ses seins, et naturellement de son collier, J portait son rosebud, sur l'anneau duquel j'avais accroché plusieurs petits morceaux de chaînes, qui pendaient et tintaient délicieusement à chacun de ses pas. Je ne sais pas quel degré d'humiliation ou d'excitation J ressentait à ce moment la, ni même si elle se sentait humiliée ou excitée après tout, mais pour ma part j'adorais particulièrement le concept, le bruit délicieux de sa soumission, en quelques sorte ; ça l'amusa, un petit côté jingle bells peut être, qui la ramenait sans doute à Noël.

J'avais enfin choisi pour elle une jupe droite à mi cuisses, légèrement fendue dans le dos, qu'il me suffisait de remonter un peu si je le souhaitais, et si j'estimais que c'était possible, pour apercevoir les objets du délit(ce)..


Nos premiers pas dans la rue furent joyeux et ludiques...Qui d'autre qu'elle ou moi pouvait se douter d'où venait ce petit bruit ? C'était aussi ça l'exhibition, des moments de complicité partagés, avec pour témoins des inconnus qu'au mieux nous intriguions, au pire nous laissions indifférents, ou le contraire. Encore une fois il n'était pas question de tout montrer délibérément, de choquer le bourgeois par pur nihilisme sexuel ou que sais-je encore. Non, c'était juste l'idée que ces gens POURRAIENT voir, ou POURRAIENT savoir ou POURRAIENT se douter qui restait le moteur de tout ça...en tout cas le mien, et je ne crois pas me tromper en disant que cela ne la laissait pas non plus indifférente.

En passant devant une terrasse de café d'habitués du dimanche matin et du Paris-turf, les regards se portèrent avec insistance sur J, et ni elle ni moi ne savions si c'était pour son collier, c'est probable tant il ne passait pas inaperçu, pour le tintement des chaînes de son rosebud, à peine audibles, ou plus vraisemblablement pour son sex-appeal ; je trouvais, et je n'étais visiblement pas le seul, qu'il n'était jamais aussi prégnant que dans ces moments là...et je savais qu'il me serait bien difficile d'y résister.

Ce matin là, j'avais pris tellement de plaisir à préparer J pour sortir marcher ainsi avec elle, que je n'avais plus qu'une envie une fois les grilles du parc franchies, à l'abri des bruits de la rue et des fenêtres des immeubles: la posséder physiquement, là, maintenant, tout de suite…

Sur l'aspect sexuel de l'exhibition, l'objectif n'était pas, comme on pouvait le lire ou le voir ici ou là, d'aller imposer son corps, ou sa sexualité aux autres, n'importe ou et à n'importe qui. Cela aurait été absurde et inconscient. Il s'agissait simplement de braver les interdits, de prendre des risques, certes, mais calculés, en tout cas c'était de ma responsabilité de les calculer. Et de puiser du plaisir dans ce danger, dans cette peur du danger, et dans cette transgression finalement, la transgression de l'acte sexuel dans le lit conjugal le premier samedi du mois. Je ne pense pas me tromper en disant ça, mais tous autant que nous sommes dans le BDSM, c'est finalement ce que nous fuyons comme la peste, ce coït programmé du samedi soir, cette insupportable routine, ce triste robinet d'eau tiède.
Mon but n'était pas d'être vu ou regardé entrain de la baiser, et j'essayais au contraire de faire absolument tout pour ne pas l'être. C'est cet énième paradoxe qui fait aussi le sel de ce genre de moment : l'idée même de pouvoir être surpris ou vu à tout moment est un puissant aphrodisiaque. Alors qu'être vu ou surpris aurait été au contraire un moment de gêne et de honte assez désagréables. C'est le cheminement sur cette ligne de crête, en essayant de ne tomber ni d'un coté ni de l'autre, qui rend le BDSM si indispensable.

Alors c'était là, évidemment, que ça devenait sensible... Qu'il fallait avoir un œil de lynx, et rester toujours sur le qui vive...Aller reconnaître les lieux avant, vérifier d'où pouvaient arriver les gens. Pour pouvoir enfin se laisser aller à ses pulsions animales...

Pendant que je laissais J sur la balançoire, comme l'adorable petite fille qu'elle était encore, j'explorais rapidement le parc, gardant un œil sur elle, et vérifiant les lieux, les accès, les recoins, les endroits propices.
J'apercevais un homme ou deux au loin, bien moins préoccupés par nous que nous par eux...J'estimais le danger proche de zéro, il ne l'est jamais évidemment, mais sauf à les voir arriver en courant, nous avions la distance et donc le temps pour nous. D'ailleurs ils approchèrent, s'asseyaient quelques instants, puis s'en allèrent.

Il était encore tôt, les enfants n'arriveraient pas avant longtemps, et nous étions loin de l'entrée, à l'abri. Il n'y avait que nous...

Assise sur sa balançoire, je passais sa laisse à J et je l’entraînais sur un banc, derrière un bosquet.

C'est naturellement et presque sans que je n'ai besoin de lui demander, qu'elle s'agenouilla et que sa bouche vint enserrer ma queue, qu'elle avait pris soin de dégager en défaisant ma ceinture...cette ceinture en cuir qu'elle m'avait offerte à dessein, gravée à son surnom "sweetheart", et que je porte encore, religieusement.

Mais j'avais besoin d'autre chose, et J plus encore...

Je visais le socle d'une statue, et je la traînais en laisse jusqu'au pied, tout en scrutant les alentours...Cachée derrière le bloc de marbre, J recommença à me sucer, accroupie, les mains dans le dos, à sa place. J'avais à peine besoin de tirer sur sa laisse tant elle savait quoi faire, comment le faire, et tant elle semblait aimer le faire.



L'envie de la prendre enfin devint vraiment trop forte, et j'avais bien compris qu'elle n'attendait que ça, elle aussi. Je l'asseyais sur le socle de la statue, je remontais sa jupe et je commençais à la pénétrer, sans aucune difficulté…

Hélas, trois fois hélas, une joggeuse égarée passa sur le chemin en contre bas. Elle arrivait dans mon dos, c'est J qui la vit...Je pensais le chemin fermé du fait des inondations récentes, le portail barricadé du parc donnant sur ce chemin m'ayant lâchement induit en erreur. Erreur coupable, je m'en voulais, et c'était bien la preuve justement, que le risque zéro n'existe pas. Cette satanée sportive du dimanche matin n'avait heureusement rien vu, nous étions plus haut et des branches nous dissimulaient partiellement. Mais cela coupa un peu nos envies, et le consensus se fit pour rentrer au plus vite pour finir, tranquillement cette fois, ce que nous avions commencé…

Alors nous redevînmes sages... Enfin presque…

Les pinces aux seins commençaient à lui peser, de cette douleur que J n'arrivait plus à surpasser, mais comment lui en vouloir, cela devait faire pas loin d'une heure qu'elle les portait peut être...

Je les lui retirais, moment toujours délicat, ou elle me détestait profondément...

Au point ou j'en étais, enfin surtout elle, je décidais néanmoins de lui poser sur les petites lèvres, avec l'espoir qu'elle tienne jusqu'au à la maison, 15 bonnes minutes de marche pour rentrer. Et pour une fois, je ne culpabilisais même pas..



Évidemment je lui demandais de me prévenir dés que cela n'était plus tenable, battre des records ne m'intéressait pas et elle avait déjà été tellement exemplaire. Nous aurions bien trouvé une porte cochère pour les retirer...ou pas. 
Mais mademoiselle avait de le ressource, du caractère, et de l'amour propre…

Et puis ce furent finalement... ses chaussures, achetées la veille, qui eurent raison de son masochisme !

Une ampoule aux pieds n'a donc rien d'aphrodisiaque, qu'on se le dise !

J termina donc le trajet pieds nus, mais garda les pinces jusqu'au bout.

Et je ne sais pas si j'ai été plus éperdument amoureux d'elle qu'au moment précis ou nous avons franchi la porte de l'appartement…

Epilogue

J'ai hésité à publier cet article, il est peut être un peu cru et en choquera peut être plus d'un(e). Les photos sont celles que j'ai pris ce jour là, et j'avais juste envie qu'elles illustrent cet article et ce moment magique...

Dieu que j'ai aimé cette vie et cette femme...

mardi 1 octobre 2019

Petit inconséquent de pacotille...

On ne va pas se mentir, enfin surtout moi, mais je suis un obsédé. J'ai l'impression de l'avoir déjà écrit mille fois ici, depuis 2006 que je tiens ce blog, ici ou ailleurs, mais le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne s'arrange pas. Dans la rue, à la cantine, au travail, dans les magasins, les musées, les cafés, en voiture, en bus, en métro, et même à la télévision, quand je vois une femme, n'importe laquelle, mon regard se porte aussitôt sur ses jambes, c'est pavlovien.

Déception quand elle est en pantalon, joie quand elle est en jupe ou en robe, c'est absurde mais c'est comme ça.

Nulle idée malsaine, nulle envie de la draguer, de l'importuner, ni même de la gêner de mon simple regard, non, je fais ça discrètement, sournoisement diraient sans doute les féministes. Juste parce que je ne connais rien de plus beau qu'une jolie paire de jambes, et juste parce que c'est pavlovien, mais vraiment, je n'exagère pas. Si, ça m'arrive...

Y'avait il donc une quelconque raison pour que cette connasse échappât à cette règle unilatéralement fixée par mon inconscient depuis, environ, 1980, mais ce n'est pas facile à dater, même au carbone 14...

Non, aucune.

Alors quand le journaliste a commencé à parler d'elle, forcément, j'ai levé la tête. Non pas pour ses idées dégueulasses, non pas pour sa blondeur aryenne de petite parvenue bien née, non pas pour son patronyme désespérant, mais bien juste parce que c'est une femme.

Et que je suis un obsédé.

Et là, la salope (oui, je revendique le droit d'insulter les personnes aux idées de merde, fussent-elles des femmes), elle ne m'a pas déçu, pour ça, pour rien en fait, hélas

Faut il que je sois à ce point assoiffé de féminité pour aller la dénicher, et m'en repaître, au fin fond du plus immonde cloaque de la bêtise humaine ?

Faut il que je n'ai rien d'autre à vous dire, à vous montrer, pour que je vous parle, et publie sur mon blog, des photos de Marion Maréchal-Le pen, oui, puisqu'il s'agit bien d'elle ?

Mais que voulez vous, sa petite jupe plissée et ses talons, moi j'ai craqué..parce que bon, les jupes plissées chez moi, c'est quelque chose, si j'avais 4 heures devant moi je vous expliquerai pourquoi, mais j'ai beaucoup plus et j'ai la flemme.





Alors bon, c'est sans doute une histoire d'image...si ses idées font bander la plupart des bas du front qui ont assisté à ce désolant spectacle, enfin ceux qui arrivent encore à bander, enfin s'il en reste, sans doute ses conseillers ont-ils jugé qu'il en fallait plus encore. 

Sardou n'était pas dans la salle (mais il aurait pu) et pourtant, en voyant ces images, j'ai soudainement entendu ça :


Maîtriser à  fond le système,
Accéder au pouvoir suprême :
S'installer à  la Présidence
Et de là  faire bander la France.


Et ça, ça fait peur...

Je ne vous parlerai pas du reste, des discours hallucinants de haine de qui vous savez et que je refuse de nommer, de la complaisance incompréhensible des chaines infos, fléau absolu de la démocratie, j'en reparlerai, peut être...

Non, je vais vomir d'abord, et puis après j'irai réfléchir à la vacuité de cet article, de mes pulsions, quand l'essentiel est tellement ailleurs.


En clair, j
e ne devrai pas traiter ce sujet par dessus la jambe, même celle gainée de nylon sous des plis de tissu..


Petit inconséquent de pacotille que je suis (toujours insulter une personne quand elle a des idées de merde...)