mercredi 6 février 2013

Peut-on faire confiance à un socialiste? (brillante démonstration très très argumentée)

Décidément, ce gouvernement va à vau-l'eau...

Pourtant, j'aurai bien voulu l'aimer ce gouvernement, malgré ma rancune tenace pour les socialistes, malgré leur double langage et leurs promesses sans cesse trahies, malgré leur amateurisme éhonté aussi frappant et flippant que la longueur des dents de Jean-François  Coppé ("Peut-on faire confiance à un Jean-François ?" fera l'objet d'une prochaine démonstration)

Moi qui suis plus à gauche qu'Hugo Chavez et Fidel Castro réunis, mais moins mort, je devrais me réjouir et m'émerveiller tous les jours de vivre dans un pays ayant un gouvernement """"de gauche"""" au pouvoir. Heum...Je sais, ne dites rien...

Je devrais saluer tous les jours François Hollande comme le libérateur qu'il est, pas seulement du Mali, mais aussi de la France.Ben ouais, il nous a quand même débarrassé de toute la clique Sarkozyste, Flamby, et de 17 ans de droite abrutie, passez moi le pléonamse...

Ce n'est pas rien.

Mais ce n'est pas tout...

Car je dis non !

Je m'insurge !

Je m'inscris en faux!

Je proteste !

Je leur oppose une fin de non recevoir!

Je boude, tiens oui, je boude...

Ah ben oui je suis pas content, pas du tout du tout du tout...

Car là Bruni vraiment, leur dernière mesure, c'est la chienlit...

De renoncements en renoncements, de réforme hyper catégorielle en non-réforme structurelle macroéconomique et keynesienne (je sais ça veut rien dire mais ça fait genre), je me demande bien ou va sombrer la France, MA France, et ses valeurs mondialement saluées à travers le vaste monde depuis les siècles des siècles, amen...

Désormais, pour vous dire, je ne sais même pas si je vais encore me lever quand résonnera la Marseillaise. Bon...bon d'accord je ne le fais jamais, mais c'est juste parce que j'aime pas trop la fin du 3e couplet hein, faites pas suer...

Car enfin quoi merde bon sang bordel...

Que l'on pousse à l'exil fiscal et dans les bras de grands démocrates slaves nos si merveilleuses et si brillantes stars égotiques, déjà ça m'avait laissé fort contrit artistiquement...

Si...

Que l'on autorise ensuite aux enc homosexuels du même sexe ou pire, aux hétérosexuels de sexe opposé (euh...) de se marier, je m'en suis trouvé religieusement fort...marri, c'est le cas de le dire...

Huhu...

Mais alors là, c'est le pompon !!

Oh mon Dieu, mais jusqu'ou cela ne cessera t'il donc jamais?!!

En vérité je vous le dis, à l'aune de cette nouvelle trahison, cette fois je le sais, cette fois je le sens, c'est vraiment, vraiment  la fin, la fin d'un monde, et mille années de malheur et de ténèbres vont s'abattre sur notre pays, et pas qu'aux rabannes...

Car cette fois, c'est sur, on est allé trop loin..

Et puis vous verrez, et retenez bien ce que je vous dis là : encore un peu, et on leur donnera même le droit de vote...

Et vous savez quoi ?

Et ben ça m'débecte...



Ps : Comment !? L'objet de mon légitime courroux !!?

Oui bon d'accord si vous voulez, mais enfin ça me semblait tellement évident:

Question écrite n° 00692 de M. Alain Houpert (Côte-d'Or - UMP) publiée dans le JO Sénat du 12/07/2012 - page 1534

M. Alain Houpert attire l'attention de Mme la ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, sur les dispositions, toujours en vigueur, de la loi du 7 novembre 1800 interdisant aux femmes de porter le pantalon. En effet, cette loi - la loi du 26 brumaire an IX - précise que « Toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation ». Cette interdiction a été partiellement levée par deux circulaires de 1892 et 1909 autorisant le port féminin du pantalon « si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval ». Si elles ne sont plus appliquées aujourd'hui, leur portée symbolique peut heurter nos sensibilités modernes, c'est pourquoi il lui demande si elle envisage de les abroger.

Réponse du Ministère des droits des femmes publiée dans le JO Sénat du 31/01/2013 - page 339

La loi du 7 novembre 1800 évoquée dans la question est l'ordonnance du préfet de police Dubois n° 22 du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800), intitulée « Ordonnance concernant le travestissement des femmes ». Pour mémoire, cette ordonnance visait avant tout à limiter l'accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l'image des hommes. Cette ordonnance est incompatible avec les principes d'égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution et les engagements européens de la France, notamment le Préambule de la Constitution de 1946, l'article 1er de la Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme. De cette incompatibilité découle l'abrogation implicite de l'ordonnance du 7 novembre qui est donc dépourvue de tout effet juridique et ne constitue qu'une pièce d'archives conservée comme telle par la Préfecture de police de Paris.


Voilà...Je ne vais plus pouvoir porter plainte, et surtout je ne vais plus pouvoir  contraindre juridiquement Anne à ne porter que des jupes ou des robes...

Bon...

Bon, je trouverai bien une autre façon, gniark, gniark, gniark...

En attendant, je livre à la vindicte populaire le visage, et le reste, de l'abrogatrice scélérate (vous remarquerez au passage qu'elle a mis 6 mois pour répondre à la question, preuve que ça méritait quand même bien une longue réflexion !) :


Vous l'aurez donc compris, à la lumière de cette photo, voici donc l'énième (mais très jolie!) illustration du si politique "Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais"....

Après ça forcément, et c'est brillantisime, la conclusion est toute trouvée : Mais comment voulez-vous encore faire confiance à un(e) socialiste ?! (même si elle a de jolies jambes et des yeux de braise)

CQFD.


(Bon, normalement cet article devrait marquer un retour plus régulier aux affaires de ce blog, qu'on se le dise, et surtout qu'on le dise à Emmanuelle, ça lui fera plaisir!)