Les deux catastrophes susnommées, j'arrive à vivre avec, quand même. Elles me touchent bien sur, elles m'effraient chacune à leur échelle, mais bon an mal an elles ne perturbent pas plus que ça mon quotidien. Sauf quand je tombe sur ducon à la télé, ou sauf quand il faut mettre un masque. C'est chiant et c'est moche (je ne parle pas que du masque), et en plus on ne voit plus les sourires ravageurs et les jolis rouges à lèvres de nos filles et nos compagnes. Mais au moins cela calme t'il un peu la libido, la mienne, et celle du premier flic de
Donc n'oublions pas de mettre un masque, et d'éteindre sa télé, c'est juste vital, mais ce n'est pas le sujet car je vous rappelle que vous êtes sur mon blog, dont le sujet unique est mon nombril (et, grosso modo, le quintal qu'il y a autour)
Non ce qui me perturbe un peu plus en ce moment, toute proportion gardée et tout égocentrisme dehors, c'est un putain de caillou que j'ai dans la chaussure depuis quelques semaines, et dont je n'arrive pas trop à me débarrasser.
C'est ma faute aussi, je suis bien trop cartésien (et un peu midinette!). Et pour arriver à m'en debarrasser, ou à l'oublier, la première des choses, et la seule, serait de comprendre comment il est arrivé là...qu'on me l'explique.
Car j'ai beau me refaire le film, encore et encore, trop bien sur, je ne vois toujours pas ce que j'ai pu autant rater.
C'est vrai quoi, le sable etait pourtant fin, et de plus en plus chaud, et nous envisagions même d'y marcher ensemble, et longtemps. Et jusqu'au dernier moment, rien ne laissait présager que cette belle harmonie, ces belles promesses d'avenir, cesseraient aussi brutalement. Pourtant on ne construit rien sur du sable, c'est bien connu, et il n'y a que les gens vraiment naïfs pour y croire encore...
Mais qui êtes vous pour me juger ?!
Plouf plouf...
Et puis voila, sans crier gare, sans aucune once de quart de la moitié d'un début d'explication - ça passe toujours tellement mieux avec des explications - le sable chaud et fin est devenu gravier glacial.
Et depuis donc, s'est installée cette petite douleur lancinante qui vous empêche d'avancer, enfin qui vous retarde en tout cas, ce caillou dans la chaussure.
Voilà, tout ça n'est pas bien grave (yeah!), c'est juste un peu humiliant de s'être trompé à ce point et de rien avoir vu venir, toujours un peu douloureux pour son amour propre. Dieu merci, et malgré ce triste épisode, j'ai toujours plus d'amour propre que de haine sale...
Bref, je croyais être tombé sur une pépite, un diamant brut à tailler et à polir, un lapis lazuli comme ses yeux...
Et finalement ce n'etait qu'un petit caillou...
Un tout petit caillou, décevant, tellement décevant, et qui fait juste encore un petit peu mal.
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